Ce blog a été crée par quatre élèves de la 1ES3 du LFM pour mettre en ligne toutes les avances et nouveautés de son TPE

dimanche 10 mars 2013

TPE oral de L'OP

SCÈNE 2 (CONS Y EU)

scène 2 (eu y cons)

yo voy llamando con un telefono o o que sea , estoy de pie con el ipod en la mano y tal y eu tu debes estar sentada enfrente del ordenador , bueno lo moveremos para que te vean!

Eu: service après-vente apple bonjour! En quoi puis-je vous aider? 

Cons: Bonjour, j'ai acheté un ipod il y a 14 mois et du jour au lendemain il ne fonctionne plus, serait-il possible de le réparer?

Eu: Je vous conseille plutôt d'en acheter un nouveau car la réparation vous coûtera du temps et de l'argent, quasiment la même somme qu'un nouvel ipod.

y ya cuelgo en plan cabreada.

teatro: scene 1 (marie y cons)

scène 1 : (marie: la que vende cons: cliente)

el cliente entra en la tienda y va hacia marie que tiene objetos en el mostrador

-Cons: Bonjour,  j'ai vu à la télévision une publicité sur un de vos appareils, l'ipod. Pouvez-vous me donner quelques informations sur celui-ci?

-Marie: Oui, bien-sûr madame, vous êtes venue à l'endroit adéquat, nous vendons plusieurs types d'ipod mais je vous conseille celui-ci Enseñas ipod + CARACTERISTICAS DEL IPOD

-Cons: Vous m'avez convaincu, je vous l'achète

-Marie: C'est le "must have" de la saison! Vous verrez vous ne regretterez pas!

Hago como si te doy el dinero,...

Cons: Merci, Au revoir

Marie: Bonne fin de journée.

vendredi 8 mars 2013

THEATRE


Scène 1: Un client entre chez Apple à la recherche d'un iPod

Scène 2: L'iPod acheté il y a peine un an ne fonctionne plus, le client mécontent appelle le service après vente à la recherche de réponses.

Fin scène 2: Ceci est un clair exemple de ce qu'on appelle l'obsolescence programmée + DEFINITION

definiciones


DEVELOPPEMENT DURABLE: Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs.

CONSOMMATION: La consommation est l'utilisation de biens et de ressources dont on ne peut se servir qu'en les détruisant ou en les transformant :
- pour la satisfaction des besoins ou des désirs de l'homme. C'est la consommation finale (Ex : la consommation d'eau, de nourriture)
- pour la réalisation d'autres produits ou services dans les entreprises. C'est la consommation intermédiaire (Ex : la consommation de matières premières, l'énergie...).


SOCIETE DE CONSOMMATION: société des pays industriels avancés où les besoins élémentaires étant satisfaits, les moyens de production et de commercialisation sont orientés vers la satisfaction de besoins artificiels


dimanche 3 mars 2013

EXEMPLES

http://libredeobsolescenciaprogramada.com/category/productos-con-obsolescencia-programada/
http://libredeobsolescenciaprogramada.com/category/productos-l-o-b-libres-de-obsolescencia-programada/

mots cles solutions

SOLUTIONS-->réparation par consommateur
                           décroissance->Serge Latouche
                           ONGs=lois+mesures
                                      Greenpeace+ECOLO+Amis de la terre
                           plus info pour consommateur

                         

lundi 4 février 2013

conclusion definitiva


 Depuis 1924, les techniques visant a multiplié la consommation se sont multipliés. L'obsolescence programmée, apparaît pour la première fois en 1924. Elle s'appuie sur la production en masse grâce aux économies d'échelles. La durée de vie des produits sera déterminée à l'avance par les ingénieurs pour incité le rachat de l'objet. En effet, le marketing agit de façon considérable sur les consommateurs, il fait constamment appel à la mode pour renouveller les produits.
Puis, selon le type d'objets, il existe différentes obsolescences. Elles s'appliquent en fonction de la mode, des outils sur le marché,...
L’utilisation de l’obsolescence programmée, cause de nombreux impacts dans différents secteurs. Nous pouvons observer des conséquences principalement au niveau social, environnemental et sanitaire, mais aussi au niveau politique.

Certaines personnes pensent que la qualité des produits est efficace tout au long de sa durabilité. Selon l’enquête faite, une grande partie de la classe affirme qu’ils n’utilisent que très rarement le service réparation de l’objet, quand celui ci tombe en panne, ils abandonnent donc cet objet. Nous sommes partagés entre les pour et les contre, car nous pensons d’un coté à l’économie du pays et d’un autre côté nous faisons appel au bon sens.

L’impact environnemental est surtout causé par l’usage de matières non-renouvelables, qui mène à l’epuisement des ressources naturelles. Cela affecte négativement la biodiversité et contribue au réchauffement climatique. En outre, l’impact social et sanitaire est provoqué par la dispersion de nombreux produits toxiques sans aucune surveillance ni protection des populations. Cela provoque des cas de cancer et des affections pulmonaires aux employés des décharges.
Ainsi ces nuisances, qui touchent la population des pays où sont stockés les déchêts résultant de l’obsolescence programmée, ont des conséquences négatives et durables tant sur l’environnement que sur les populations.
Peu à peu les consommateurs commencent a se rendre compte de la réalité que représente l'obsolescence programmée et cherchent des résolutions pour contrer les effets de l'obsolescence. Nous trouvons beaucoup de solutions comme les actions menées par les ONG, les organisations écologistes et de consommateurs, la décroissance proposée par Serge Latouche, et de même des solutions prises par les consommateurs eux-mêmes pour combattre cette stratégie.


Cette technique a causé un impact écologique tres important. Comme nous venons de le mentionner, des organisations luttent contre, ainsi que des personnes se limitent à ne pas acheter certains produits et les réparent eux-mêmes.
Mais cette surconsommation ne pourra pas durer éternellement car les ressources de la planète Terre ne sont pas illimités. L'obsolescence devra faire face a des adaptations, des changements, voir même son arrêt total. Il est prévu que pour 2050 la planète consommera deux fois plus ce que la planète peut produire en ressources naturelles.

Le commerce qui génère et circule dans nos quartiers nous invite à réfléchir sur la qualité de ceux-ci, et donc sur la qualité de nos vies. En se contentant de ces objets de basses qualités, nous sommes en train de perdre notre amour-propre.

jeudi 31 janvier 2013

Conclusion sous partie les solutions

Peu à peu les consommateurs commencent a se rendre compte de la réalité que représente l'obsolescence programmée et cherchent des résolutions pour contrer les effets de l'obsolescence. On trouve beaucoup de solutions comme les actions menées par les ONG, les organisations écologistes et de consommateurs, la décroissance proposée par Serge Latouche, et de même des solutions prises par les consommateurs eux-mêmes pour combattre cette stratégie.

conclusion primer axe

Depuis 1924, les techniques visant a multiplié la consommation se sont multipliés. L'obsolescence programmée, apparaît pour la première fois en 1924. Elle s'appuie sur la production en masse grâce aux économies d'échelles. La durée de vie des produits sera déterminée à l'avance par les ingénieurs pour incité le rachat de l'objet. En effet, le marketing agit de façon considérable sur les consommateurs, il fait constamment appel à la mode pour renouveler les produits.
Puis, selon le type d'objets, il existe différentes obsolescences. Elles s'appliquent en fonction de la mode, des outils sur le marché,...

samedi 19 janvier 2013

intro completa



L'obsolescence, est un phénomène économique employé par les
entreprises depuis le début du XX siècle.

"Obsolescence: Pour un bien, c'est le fait d’être déprécié, caduque pour des raisons différente de celles de son usure physique, ces raisons sont liées au progrès technique, à l’évolution des comportements humains, de la mode etc." Dictionnaire Le petit Rober 2008
L'obsolescence programmée regroupe l'ensemble des outils utilisés par les entreprises pour réduire la durée de vie ou d'utilisation d'un produit dans le but augmenter et de accélérer le taux de remplacement des produits, pour forcer le consommateur a renouveler et acheter les produits avec plus de fréquence .

Grâce a cette stratégie le secteur industriel bénéficie d'une production plus importante, qui stimule les gains de productivité , créant une économie d’échelle. Le progrès technique est totalement adapté dans la mesure où il est utilisé afin d’accélérer l'obsolescence des produits. Cette technique permet d’avoir un renouvellement constant de la demande . Cette astuce économique s'effectue en introduisant un dispositif dans le produit pour le mettre hors d'usage après une durée d'utilisation déterminée. La plupart des produits qui existent dans l'actualité sont gérés par cette manœuvre . Du fer à repasser, jusqu’aux chaussettes, en passant par les imprimantes, les téléphones, les ordinateurs, les voitures, etc presque tout les produits nécessaires à la vie courante d'un ménage. Tous les produits passent par le même mode de production.

Cette ruse fait profiter uniquement "le mécanisme du profit économique" .Celle-ci entraîne toutes sortes de déséquilibres absurde tant au niveau de la planète que pour l'homme . Elle implique un effort de recherche et développement, qui n'a pour but ni d'améliorer la qualité, ni l'usage du produit. L'obsolescence programmée encourage la consommation sans limites.
Cette stratégie à beaucoup de risques tels que de porter préjudice à la réputation du fabricant attaquant son image de marque, de plus elle implique un pari sur les parts de marché futures de la firme, c'est à dire prévoir des produits de remplacements. Nous savons que cette technique ne peut être qu'employé a durée indéterminé du a ses conséquences au niveau de la planète et pour l'homme.

Il existe différentes plusieurs sortes d’obsolescence programmée. Certaines impliquent l'ajout “des défauts” de production au produit vendu ; d’autres plus psychologiques on pour but d'attaquer , de dévaloriser l’image du produit auprès des consommateurs en attaquant la marque. Parmi celles-ci : l'obsolescence par péremption , qui a lieu dans le domaine alimentaire, l'obsolescence esthétique, puis enfin l'obsolescence indirecte puis par incompatibilité.
Un produit qui ne s'use pas est une tragédie pour les affaires” lisait-on dès 1928 dans un magazine économique spécialisé. C'est au début de l'ère industrielle (début du XXème siècle) que ce concept d'obsolescence programmée est apparu.

· Histoire de la création et l’évolution de l’obsolescence

L’ampoule électrique, a été le premier objet touché par l’obsolescence programmée.
Á la fin 1924 à Genève les principaux producteurs d’ampoules des pays industrialisés comme Philips, General Electric et Osram ont fondé le cartel Pheobus SA qui cherchait a limiter la durée de vie des ampoules à 1.000 heures. Il rassemblait les statistiques sur la durée de vie moyenne et imposait des amendes aux fabricants qui dépassaient les 1.500 heures d’utilisation pour ses ampoules. Ce cartel est devenu assez efficace. Alors que la durée de vie moyenne des ampoules atteignait 2.500 heures en 1924, en deux ans la durée ne surpassait plus 1.500 heures et quelques années plus tard elle ne s’élevait pas plus des 1.000 heures. En 1942 le cartel est découvert, et le Gouvernement américain porte plainte contre General Electric et d’autres fabricants pour entente sur les prix, concurrence déloyale et limitation de la durée des ampoules. En 1953, les producteurs sont condamnés à lever ces restrictions, mais en réalité rien n’a changé. Les producteurs s’engagent a fabriquer une ampoule qui aurait une durée de vie de 100 000 heures, mais le filament longue durée prévu pour durer 100.000 heures n’a jamais été commercialisé.

Lors de la Grande Dépression aux États-Unis, un homme d’affaires, Bernard London, a proposé de limiter la durée de vie légale des biens de consommation pour faire impulser l’industrie dans un ouvrage intitulé “La Nouvelle prospérité”.
C’est la première fois qu’est apparue la notion “d’obsolescence programmée”. Elle remonte à un chapitre publié sous le titre “Ending the Depression Through Planned Obsolescence” (“Mettre fin à la grande crise au moyen de l'obsolescence programmée”) Il y constate que, sous l'effet de la crise économique, les Américains avaient laissé de côté leur habitude de se débarrasser de leurs biens avant qu'ils ne vieillissent et qu'ils s'étaient mis à conserver biens plus longtemps que ne prévu par les statisticiens. C’est pour cela que Bernard London veut mettre en place la “Loi d’obsolescence”. Les gens pourraient renvoyer leurs appareils à un organisme national pour qu'ils soient recyclés, cependant les personnes qui garderait un objet plus longtemps qu'il était autorisé devraient payer une amende. Il pense que c'est la solution pour résoudre la crise de l'Amérique après 1929, elle permet le plein emploi et stimulerait la croissance. Finalement l'obsolescence programmée ne fut jamais imposée par une loi mais le concept fut repris en 1950 et cette fois il séduirait les consommateurs avec Brook Stevens.

En 1950 l’obsolescence programmée fait l'objet de débats dans les colonnes de la revue Industrial Design et sera popularisée par le designer industriel Brooks Stevens. Comme ses prédécesseurs, il souhaite de renouveler les objets tous les ans à travers la mode. Il produit de nombreux objets (voitures, motos, tondeuses, aspirateurs et autres articles ménagers) dont les modèles sont sans cesse renouvelés. Selon Stevens, il faut “inculquer à l'acheteur le désir de posséder quelque chose d'un peu plus récent, un peu meilleur et un peu plus tôt que ce qui est nécessaire”. Il crée la société Brooks Stevens Design qui a été très importante pour l’économie des années 50.

Dans les années 1960, l'obsolescence devient courante. Le constructeur automobile Volkswagen lance même une campagne de publicité sur ce thème. Actuellement l’obsolescence est la base de la croissance économique et de la production industrielle, mais les consommateurs commencent a se rendre compte de cette stratégie et surtout commencent a réagir face à elle.

L’obsolescence programmée a-t-elle un avenir? D’abord nous verrons si cette stratégie est-elle une arme parfaite, puis on analysera si les consommateurs accompagnent ou rejettent cette tactique.

lundi 7 janvier 2013

Les conséquences


Des conséquences environnementales, sociales, politiques et internationales

Cette stratégie économique a un grand impact sur l’environnement, puisqu'elle vise la surconsommation donc elle cause un surplus de déchets. Chaque année, dans l'Hexagone, 1,7 million de tonnes sont dues aux déchets électroniques. De plus, ils ont une croissance annuelle de 3 à 5 %, selon l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie).
Au niveau des produits électroniques un grand problème se pose. En ce moment les entreprises de recyclage signalent surtout des PC 386 mais la vague de Pentium devrait arriver sous peu. Selon Le Monde la durée de vie moyenne d'un ordinateur est passée de six ans à deux ans entre 1997 et 2005.  Les circuits de recyclage de plastiques et de métaux ne prennent pas en charges le stockage des déchets informatiques, les matières premières utilisées sont non renouvelables. Cela nous conduit à l'épuisement des ressources naturelles. 

Selon L'OCDE les réserves de cuivre, plomb, nickel, argent, étain et zinc ne dépasseraient pas 30 années, l'aluminium et le fer se situant entre 60 et 80 ans. Pour pouvoir continuer à produire en masse, les pays de grandes consommations renvoient leurs déchets vers des zones géographiques où le stockage est négociable à moindre coût. Dès lors, des tonnes de déchets sont ainsi abandonnées dans des zones de la planète qui servent de dépotoir, 90 % des sont incinérés ou enterrés sauvagement. Ils  causent des impacts directs sur la biodiversité et le réchauffement climatique. Les substances toxiques libérées lors des incinérations contaminent également le canal et le sol de la décharge, sur lequel vaches et moutons viennent paître, au milieu des carcasses d’ordinateurs


 Jusqu’à présent, la Chine et l’Inde étaient les deux pays recensés comme principales destinations pour ces déchets. Mais L’Afrique est également victime de ce trafic, comme on peut le voir au Ghana. Avec l’Inde, ce pays   se retrouve gravement touché. Cette pollution entraine des conséquences humaines et sanitaires désastreuses, qui contribuent à générer des tensions géopolitiques, comme on peut le voir au Congo avec le coltan.
 
Au Ghana, des zones de stockages de déchets ont  détruit des parcs naturels, un des exemples le plus polémiques est celui de la décharge d’Agbogbloshie market, qui s’étend sur près de 10 km !

Le Ghana : poubelle pour les "e-déchets"

A Accra, la capitale du Ghana, une véritable chaîne marchande s’est ainsi mise en place autour du trafic des « e-déchets » : « C’est un business illégal mais toléré, car il représente une manne financière gigantesque » témoigne Nyaba Ouedraogo.

La fumée noire de la décharge d'Aglogbloshie market | Accra, Ghana | © Nyaba Ouedraogo,  photographe franco-burkinabé, qui a enquêté sur place en janvier et novembre 2008.
Officiellement, ces cargaisons d’appareils hors d’usage sont destinées à être « réutilisées ». Mais, en réalité, la plupart du matériel est hors d’usage (uniquement 10% des produits sont réparables) et envoyé en masse pour  être trié par des enfants sans protection. C'est à dire sans aucune assurance de travail, ni uniforme. Cela  permet surtout aux pays développés de s’épargner un recyclage ou un retraitement des appareils sur leur territoire, souvent jugé trop coûteux et dangereux pour l’environnement.
 
Dès l’aube et jusqu’au coucher du soleil, des dizaines de jeunes ghanéens, âgés de 10 à 25 ans s’y épuisent à la tâche. Sept jours sur sept. Ces jeunes gens démontent les appareils électroniques avec des pierres comme outils, à la recherche de métaux qui peuvent être revendus. L’aluminium et le cuivre sont revendus deux dollars les cinq kilos. Les employés des décharges s’occupent d’enterrer les déchets sous terre ou de les  incinérer. Or, dans un ordinateur il y a de nombreux produits chimiques tel que de l’arsenic, du cyanure, des terres rares et des métaux lourds qui pendant l'incinération peuvent provoquer de graves lésions, des cancers et des affections pulmonaires.  



Les matériaux récupérés dans les DEEE (Déchets Electriques et Equipements Electroniques) ont des conséquences désastreuses à tous les niveaux  sanitaires :
Le plomb que l’on trouve dans les tubes cathodiques des moniteurs endommage les systèmes nerveux, sanguins et reproductifs. Le mercure  présent dans les écrans est surtout nocif pour les enfants, en particulier leur cerveau ainsi que leur système nerveux. Le cadmium, présent dans les batteries d’ordinateur est très toxique et dangereux pour les os et les reins. Le P.V.C, qui se trouve dans de nombreuses DEEE, il émet, lorsqu’il brûle, des substances chimique cancérigènes qui entrainent des problèmes respiratoires, cardiovasculaires et dermatologiques.
Nyaba Ouedraogo témoigne : « Après ma première journée passée à la décharge, j’ai éternué toute la nuit, mon nez coulait. Des enfants m’ont raconté qu’ils crachaient du sang ou avaient des maux de tête violents après avoir aspiré la fumée noire qui flottait au-dessus de la décharge ».

Tout cela pour gagner dans les meilleurs jours 1 euro au maximum.
L’obsolescence programmée est favorisée par la recherche continue de proposer aux clients des produits à bas coût. Mais cela entraine une baisse de qualité donc une plus grande fragilité des produits. De plus, la complexité croissante des produits, le faible coût de produits neufs, le manque de pièces détachées  et les accords entre entreprises pour ne pas procéder à la réparation de certains produits rend souvent questionnable la rentabilité économique de cette réparation.
Greenpeace ainsi que d’autres ONG critiquent fortement et de plus en plus les entreprises utilisant l’obsolescence programmée, la production de masse et ne pratiquant pas le recyclage. Parmi les nombreux exemples se trouvent  les entreprises Philips et Sharp car leurs travailleurs sont exposés à des doses de plomb ou de phtalates jusqu'à cent fois supérieures aux normes généralement admises.
« La plupart des produits chimiques diffusés sont hautement toxiques, certains pourraient affecter le système reproducteur des enfants, tandis que d’autres peuvent avoir des conséquences sur le développement du cerveau et sur le système nerveux », explique le docteur Kevin Bridgen, membre de Greenpeace.
Greenpeace demande encore une fois aux fabricants d’éliminer les produits toxiques de leurs produits, et surtout de mettre en place une politique efficace pour recycler les déchets.


Des mesures ont été prises pour interdire ces flux de déchets électriques envers les pays en voie de développement :
- La Convention de Bâle, entrée en vigueur en 1992, interdit tout échange de déchets contenant des substances toxiques vers les pays en voie de développement.
- En Europe, deux textes règlementent la collecte et le recyclage des déchets. La directive « Déchets Electriques et Equipements Electroniques » (DEEE) impose aux producteurs d’appareils électroniques de traiter les déchets de façon aussi écologique que possible lors de leur élimination. La seconde, intitulée « Restriction of Hazardous Substances » (ROHF), restreint les concentrations autorisées de six substances dangereuses (plomb, mercure, cadmium, chrome hexavalent, PBB, PBDE) dans les produits électriques et électroniques.
- Selon le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), entre 20 et 50 millions tonnes de DEEE sont produits chaque année dans le monde. Seulement un quart des 8,7 millions de tonnes de déchets électroniques produits annuellement en Europe (dont 1,7 million en France), sont collectés et traités.